Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié lors d’un entretien accordé à France Bleu.
Ce-dernier a expliqué que la reprise du championnat au mois d’août était extrêmement compromise.
Désormais, tout le monde se demande comment les clubs vont réussir à se sortir de cette crise. Extrait:
“On a tous très vite compris que c’était fini. Les phases finales à huit, dossier que j’ai défendu même si elles n’arrangeaient pas l’UBB qui allait directement en demi-finale vu son avance au classement, c’est du passé maintenant. Aujourd’hui on en est tout simplement à se demander comment sortir d’abord de cette crise du Covid, comment ensuite reprendre l’économie et enfin comment reprendre le rugby. On a eu un rapport médical il y a une dizaine de jours qui nous a bien refroidis. Et qui nous a fait comprendre à quel point reprendre le rugby tout en préservant la santé des joueurs demandait des opérations ultra contraignantes, fastidieuses et sous-entendait qu’on puisse les tester tous les jours. On parlera de rugby si les conditions sanitaires sont réunies. Et manifestement elles ne le sont pas aujourd’hui.”
Le patron de l’UBB indique que la Commission médicale de la LNR recommande aux clubs de retirer toutes les portes pour éviter que les joueurs ne touchent les poignées et s’infectent. Il trouve cette mesure inadaptée au rugby. Extrait:
“Les médecins nous ont présenté un rapport où on redémarrait à partir du 11 mai. Quand je lis les conditions imposées, pour moi elles ne sont pas applicables. Quand on nous dit qu’il faut enlever les portes pour ne pas que les joueurs touchent les poignées… Tout le monde sait ce qu’est un entraînement de rugby. C’est complètement impossible.”
Pour conclure, Laurent Marti repousse un coup de gueule au sujet de certains présidents de club. Extrait:
“On a vécu de grands moments de malhonnêteté intellectuelle. C’est pour ça que je me suis battu au début parce que ça m’a mis en colère de voir que certains voulaient profiter de la situation pour foutre en l’air cette saison alors qu’on n’était pas encore certain à l’époque de ne pas pouvoir la finir.”