L’ancien ailier international Français Vincent Clerc s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour évoquer son douloureux départ du Stade-Toulousain en juin 2016.
Ce-dernier regrette la manière dont son départ a été acté par les dirigeants Toulousains de l’époque.
Selon lui, sa grave blessure contractée à Toulon (rupture du tendon d’achille) n’est pas un hasard. Extrait:
“Ce fut une vraie douleur sentimentale. Quinze ans de club, ça méritait plus de franchise. Ça m’a fait mal. La blessure survenue derrière avec Toulon n’était sûrement pas anodine. Quand tu te trouves dans de mauvaises dispositions mentales, même si c’est du passé, tu
le payes. D’une semaine à l’autre, j’avais appris que j’allais jouer mon dernier match à Ernest-Wallon. J’avais tout fait dans le stress, invité vite ma famille et mes amis pour qu’ils puissent y assister, cherché une maison, des écoles pour les enfants et ma femme devait trouver un nouveau job. J’aurais préféré qu’on me le dise en amont. C’était dommage.”
Il indique cependant ne pas en avoir reparlé avec René Bouscatel et Fabien Pelous. Extrait:
“Non, parce que c’est fait et rien ne pourra le changer. Tout s’est très bien passé ensuite à Toulon mais ce virage a été violent. Je n’ai pas donné certains détails et je ne les donnerai pas. J’ai toujours été réglo, jusqu’au bout. J’arrivais en fin de carrière, je comprends qu’on ait besoin de changer de génération et que ce n’est pas évident de dire les choses aux mecs restés longtemps. Mais j’avais laissé la porte ouverte : « C’est pas un souci si c’est la fin. » C’était plutôt une démarche du club de vouloir me garder. Ce retour en arrière, quelques mois plus tard, m’avait déçu. On est dans un sport de haut niveau, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde et il n’y a pas de récompense à avoir, mais l’honnêteté est importante pour bien finir les histoires.”
Pour conclure, Vincent Clerc explique ne jamais en avoir voulu au club et rester à fond derrière le Stade-Toulousain. Extrait:
“Je n’en ai jamais voulu au club et j’en suis toujours un amoureux. Je vais régulièrement voir les mecs jouer, s’entraîner ou manger avec eux.”