Et les résultats sont formels : aucune trace de produits stupéfiants ou d’alcool n’ont été décelées dans son organisme.
Au moment du drame, l’ancien joueur du XV de France n’était donc ni drogué ni alcoolisé. Seules des traces de médicaments en faibles quantités ont été trouvées selon une source proche du dossier.
Mais on le savait : Christophe Dominici prenait un traitement médicamenteux pour soigner ses dépressions récurrentes et ses idées noires. Il avait d’ailleurs connu un passage en maison de repos cet été, après le rachat avorté du club de Béziers.
Aussi, les enquêteurs ont appris que Christophe Dominici était victime – de manière récurrente – de bouffées délirantes en raison d’un grand manque de sommeil.
Une source proche du dossier révèle que ces troubles du sommeil provoquaient des effets néfastes sur la santé de l’ancien international Français.
Ainsi, ce-dernier se croyait poursuivi par des hommes en uniformes et armés. Extrait:
« Il souffrait de trouble du sommeil. Il se disait notamment poursuivi par des hommes en uniforme et armés, qu’il assimilait à des policiers d’une brigade anticriminalité ou des gendarmes de l’unité d’élite du GIGN. Le projet de reprise avorté du club de Béziers l’avait clairement marqué. »
Malheureusement, l’état de santé de Christophe Dominici ne s’était pas amélioré ces derniers mois.