Ces messages sont subitement remonté à la surface la semaine dernière et un énorme buzz est apparu.
La Fédération Argentine a dans un premier temps suspendu les trois joueurs concernés, à savoir Guido Petti, Pablo Matera et Santiago Socino avant de les réintégrer finalement dans le groupe des Pumas après une fronde des joueurs Argentins.
Ce jeudi, nous apprenons que l’Union Bordeaux-Bègles a déjà pardonné à son deuxième ligne Guido Petti. En effet, ce-dernier débutera le match de la Champions Cup contre Northampton, ce vendredi soir.
Interrogé en conférence de presse ce jeudi, le manager Bordelais Christophe Urios a indiqué que l’affaire était classée.
De son côté, le président Laurent Marti a évoqué une erreur de jeunesse dans les colonnes du journal Sud-Ouest et a précisé que le joueur s’était excusé auprès du groupe. Extrait:
“Guido s’est d’abord expliqué avec le groupe de joueurs qui l’ont applaudi, puis avec Christophe Urios et moi-même. Il nous a présenté ses excuses. Il faut savoir pardonner. En réfléchissant, on voit que c’était il y a huit ans, il faut prendre en compte le contexte politique en Argentine, affiner les traductions qui ont été un peu trop rapides et inexactes… Guido a envoyé immédiatement un e-mail d’excuses depuis l’Australie.”
Laurent Marti affirme que si le joueur avait tenu de tels propos récemment, il n’aurait pas été recruté par l’UBB. Extrait:
“S’il avait tenu de tels propos récemment, d’abord, il n’aurait pas été recruté par l’UBB. S’il les avait tenus aujourd’hui, il aurait été licencié. Mais il y a un contexte, l’erreur de jeunesse… Je trouve normal de pardonner, on ne peut pas condamner aussi facilement.”