Malgré une mise en demeure de la part du club Francilien, Leone Nakarawa ne s’était pas pressé pour rentrer. Cela avait provoqué la grande colère des dirigeants du club Francilien qui décidaient finalement de licencier leur joueur pour “faute grave”.
Pour justifier cette faute grave, le Racing 92 mettait en avant le fait que le Fidjien avait raté deux matches avec le club (contre le Stade-Français Paris et contre les Saracens).
Dès l’annonce de son licenciement, Leone Nakarawa décidait de saisir les Prud’hommes pour contester ce licenciement pour faute grave.
Pour se défendre, le Fidjien a tenté d’avancer des arguments peu acceptables comme le fait que le Racing 92 a eu la possibilité de faire jouer des remplaçants ou encore que le club Francilien a remporté les deux matches qu’il a manqué.
Ce mardi, nous apprenons que Leone Nakarawa a été débouté de l’intégralité de ses demandes.
Celui-ci réclamait le paiement de tous ses salaires dus par le club, soit plus de 772 000 euros. Ce n’est pas tout puisque le Fidjien réclamait également 1 million d’euros de dommages et intérêts pour rupture abusive de son contrat.
Autrement dit, Leone Nakarawa souhaitait récupérer près de 2 millions d’euros dans cette affaire. Il n’aura pas le moindre centime.
L’avocate du Racing 92 s’est confié via Rugbyrama. Elle a mis en avant le comportement du joueur. Extrait:
“Il a eu un comportement individualiste et insubordonné qui a désorganisé l’équipe et donné un exemple déplorable, alors que le rugby revendique des valeurs de cohésion et d’esprit d’équipe.”
Leone Nakarawa a encore l’opportunité de faire appel de cette décision.