Interrogé à ce sujet dans les colonnes du Midi Olympique, le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti a accepté de donner son avis sur la question.
Pour le patron de l’UBB, libérer 42 joueurs du Top 14, c’est beaucoup.
Il indique d’ailleurs que les joueurs qui rentraient au club en semaine car non-retenus pour le match des Bleus du week-end arrivaient fatigués physiquement mais également mentalement. Extrait:
« Combien faut-il libérer de joueurs ? Nous estimons que quarante-deux, c’est beaucoup. Nous nous sommes aperçus que ceux n’étant pas retenus dans le groupe final, mais ayant participé à de gros entraînements avec opposition, sont dans une situation ambigüe. Ils rentrent chez nous, guère plus fatigués que s’ils étaient entraînés avec leur club, si ce n’est le poids du voyage. Mais ils ressentent une fatigue psychologique et n’ont pas participé à la préparation du match à jouer le samedi ou le dimanche. Enfin, il est difficile de demander à un autre joueur, qui a vécu toute la semaine de préparation, de laisser sa place à un international. »
Dans la foulée, Laurent Marti estime que les discussions doivent se passer entre le sélectionneur Fabien Galthié et les représentants des staffs du Top 14, à savoir Ugo Mola, Franck Azéma et Laurent Travers. Extrait:
« Il y a unanimité chez les présidents pour que les discussions se passent entre Fabien Galthié, et les représentants des staffs du Top 14, via la commission sportive où siègent Ugo Mola, Franck Azéma et Laurent Travers. Les deux parties doivent trouver la bonne solution, pour que le dialogue se déroule sur le plan sportif, c’est notre credo. Dans un second temps, on se mettra d’accord avec la FFR. Je pense que nous trouverons un équilibre. »
Ces-derniers jours, la tendance serait à un accord intermédiaire avec une libération de 36 ou 37 joueurs pour le groupe France.
Affaire à suivre…