Finalement, il n’en sera rien.
En effet, le patron du club Agenais a indiqué à RMC Sport, ce vendredi, que ce n’était plus d’actualité.
Et pour cause, Jean-François Fonteneau a rapidement senti que ce serait peine perdu tant les présidents des clubs du Top 14 ont décidé de soutenir l’actuel président de La Rochelle, à savoir Vincent Merling, dans cette course à la présidence de la Ligue.
D’ailleurs, les présidents des clubs de Pro D2 semblent également soutenir Vincent Merling. C’est d’ailleurs ce qui a incité Jean-François Fonteneau à jeter l’éponge.
Interrogé par RMC Sport, le patron Agenais a expliqué sa décision de ne pas tenter l’impossible. Extrait:
“Je n’ai jamais présenté ma candidature. Au regard visiblement de la volonté des clubs professionnels de s’orienter vers un fonctionnement porté par d’autres, je ne vais pas surtout pas venir en opposition On a d’autres combats, moi notamment. Je suis très pris par mon club, en étant actionnaire majoritaire. La situation que l’on vit et cette saison cauchemardesque m’incitent à rester très près de mes préoccupations de mon club.
Cela a été, à un certain moment, une possibilité parce que je voulais représenter un courant modérateur, faire le lien entre les deux instances, et éventuellement effectuer des modifications de statut. Dans les faits, je prends acte et, au regard du contexte actuel, ça m’arrange. Ma candidature et le courant que je porte ne présentent aucun intérêt au vu des situations diverses et variées que j’entends autour de moi, elle n’aurait aucun sens dans ce contexte.”
Selon plusieurs sources, si Jean-François Fonteneau n’emballe pas les présidents des clubs, c’est en raison de sa forte proximité avec le président de la Fédération Française de Rugby : Bernard Laporte.
Jean-François Fonteneau est désormais écarté. Il reste encore Alain Tingaud et René Bouscatel. Mais le grand favori reste Vincent Merling.
Un président de club s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique, sous couvert d’anonymat. Il explique pourquoi Vincent Merling est le favori. Extrait:
« Ce n’est pas une question de programme. Car les projets des candidats, on ne les connaît pas encore. Ce qui va dans le sens de Merling, ce sont ses vingt-cinq ans de présidence à La Rochelle qui se sont déroulés au moins autant, sinon plus en Pro D2 que dans l’élite. Mes collègues et moi savons qu’il a vécu nos problématiques. Quand tous les candidats seront connus, nous les recevrons sous forme de tribunes ou plutôt de tables rondes. Et ils viendront répondre à nos questions et se confronter à nos desiderata. »
