Mais pour l’heure, le technicien Français n’a toujours pas acté son avenir. Et pour cause, les dirigeants de l’ASM souhaitent obtenir des indemnités pour officialiser le départ de leur entraineur actuel.
Problème : le président de Montpellier, Mohed Altrad refuse de payer pour récupérer Franck Azéma. Le dossier n’a donc pas avancé depuis puisque les deux parties campent sur leur position.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique de vendredi, le président de Clermont, Jean-Michel Guillon a expliqué toute la complexité de ce dossier.
Le patron de l’ASM évoque quatre scénarios différents. Extrait:
“Dans la lettre que j’envoie à Franck, je lui précise que, selon le scénario, il pourrait y avoir une indemnisation à prendre en compte. Mais tout cela se fait dans l’échange, de façon raisonnable. Le premier scénario : celui abordé directement avec moi, quand il est venu me demander son départ : « Je pars parce que besoin de prendre du recul. J’envisage peut-être année sabbatique. » Réponse club : au regard de ses états de service et de la relation saine que nous entretenons, il y a le préjudice du départ mais n’exigeons pas de dédommagement.
Deuxième hypothèse : il part pour une sélection nationale, quelle qu’elle soit. Là encore, nous sommes des gens raisonnables. S’il signe avec une sélection nationale, aucune indemnisation n’est demandée pour la résiliation de ses deux années encore au contrat.
Troisième cas : Franck s’engage pour un club professionnel étranger et, dans ce cas-là, nous avons effectivement fixé une indemnité de réparation du préjudice subi.
Dans le quatrième cas, celui où il s’engage pour un club professionnel français directement concurrent de l’ASM, donc en Top 14, l’indemnité est fixée sur la base des deux années de contrat qu’il lui restait à honorer.”
Pour l’heure, le président de Clermont indique ne pas avoir reçu une offre suffisante de la part de Montpellier. Extrait:
“Sur la somme, il y a toujours une négociation. On travaille de façon intelligente. On ne parle pas d’une indemnisation des deux années complètes. Mais il faut que la reconnaissance du préjudice soit faite. Pour être tout à fait clair, nous avons reçu une proposition d’indemnités émanant effectivement de Montpellier, mais elle ne correspondait pas à la hauteur du préjudice que nous subissons. Nous leur avons répondu : « Nous ne sommes pas à la hauteur de ce que nous souhaitons. » Depuis, nous voyons des communications se faire à ce sujet, un peu partout. Certaines nous étonnent…”
Pour conclure, Jean-Michel Guillon estime que la situation n’est pas tendue entre Clermont et Franck Azéma mais entre Clermont et le futur club de Franck Azéma. Extrait:
“Notre position, Franck l’a entendue. Je ne peux que le saluer. On ne cherche pas à faire de l’argent sur son transfert. Et contrairement à certaines choses que j’ai pu lire ou entendre, nous sommes dans notre droit. Nous savons que Franck Azéma partira, qu’un autre entraîneur arrivera. On avance. L’incertitude n’est pas dans notre camp. Si la situation est tendue, ce n’est pas entre Clermont et Franck.”