Le technicien Yannick Bru va quitter l’Aviron Bayonnais dès cet été.
Après avoir réussi à faire remonter Bayonne en Top 14, le manager Bayonnais va relever un nouveau challenge sportif ailleurs. Pour l’heure, le principal intéressé n’a pas donné de piste concernant son avenir.
Mais selon les informations de la presse locale, il pourrait rejoindre la franchise Sud-Africaine des Sharks en tant que consultant.
Lors d’un entretien accordé au journal Sud-Ouest, Yannick Bru est revenu sur la défaite concédée contre le Biarritz Olympique, lors de l’access match au moins de juin 2021, envoyant l’Aviron Bayonnais en Pro D2.
Il indique recevoir des messages très haineux de supporters qui ne lui pardonneront jamais d’avoir perdu ce match contre l’ennemi juré. Extrait:
“Des gens m’en veulent beaucoup. Je reçois aussi des messages très haineux de gens qui ne me pardonneront jamais d’avoir perdu ce match contre Biarritz dans les circonstances qu’on connaît. Mais autant je ne suis pas le seul responsable des deux montées et je ne mérite pas plus que les autres membres du staff d’être porté en triomphe, autant la descente n’est pas non plus que de mon seul fait. Tout ça se lisse avec le temps. Sur nos quatre ans à Bayonne, la tendance de la courbe est bonne.”
Dans la foulée, il affirme se sentir réellement fautif de cette descente au fond de lui.
Pour autant, il rappelle que l’arbitre Romain Poite a manifestement volé l’Aviron Bayonnais lors d’un match sur la pelouse de Pau, avant la relégation sportive du club Basque. Extrait:
“Je me sens réellement fautif après la descente mais au fond de moi, je sais que c’est injuste. On a bossé comme des fous, on a gagné dix matches, on a pris 46 points, on a battu toutes les grosses équipes avec une équipe de gamins formés à l’Aviron Bayonnais dans une saison sans public, avec un destin qui nous amène sur un dernier mois cauchemardesque jusqu’au bonus offensif pris par Pau à la 83e minute, en passant par le vol dont on a été victime à Pau, par notre ami Romain Poite. Je n’ai rien oublié. Je me sentais fautif d’avoir déçu autant de gens mais en même temps, je trouvais ça injuste. Je ne pouvais pas arrêter là-dessus, tout en sentant que quelque chose s’était cassé avec la direction du club.”
