L’international français Scott Spedding, qui demande l’obtention du statut de JIFF (Joueur issu des filières de formation), a été débouté jeudi en référé dans sa procédure devant le Conseil d’Etat.
Spedding demandait à la plus haute juridiction administrative française de suspendre l’exécution de la décision de la Ligue nationale de rugby (LNR), le 7 février, d’augmenter le nombre de JIFF que devront aligner en moyenne les clubs de Top 14 (15 contre 14 cette saison) la saison prochaine, sous peine de sanctions sportives.
Selon le joueur, non conservé par Clermont à l’issue de la saison en cours car il ne possède selon lui pas le statut JIFF, cette décision l’empêche “de trouver un employeur” pour la saison prochaine, voire réduisent “à néant” son employabilité, d’après la décision publiée par le Conseil d’Etat.
International possédant le passeport français, il n’a cependant pas le tampon JIFF car il n’a pas passé trois saisons dans un centre de formation agréé. Il en a passé deux, en l’occurrence, à son arrivée à Brive en 2008 en provenance d’Afrique du Sud.
Le juge des référés du Conseil d’Etat a estimé jeudi que la “condition d’urgence” pour que la requête en référé de Scott Spedding soit acceptée n’était pas remplie.
Le Conseil d’Etat doit encore statuer sur le fond, et le joueur a également déposé trois autres recours: devant le tribunal administratif de Versailles (en référé et au fond) et devant la Commission européenne.
Pourquoi ce harcèlement sur ce joueur. Les exceptions existent dans notre pays. Il a servi l’équipe de France. Il n’est pas dans un club du Top 14 depuis si longtemps pour ne pas être reconnu. Ce n’est pas sérieux. Messieurs de la LNR parce que c’est bien à votre Président de répondre favorablement à cette requête. N’essayez pas de nous engourdir des impossibilités de le faire parce que vos règlements (que vous avez votez) ne le permettent pas. C’est petit, très petit, encore plus petit, c’est minus, encore plus minus….. Vous avez toutes les obligeances de régler le problème de ce joueur…..Ne dites surtout pas le contraire.