Le président de l’Aviron Bayonnais, Philippe Tayeb a quelque peu manqué de respect aux autres clubs de Pro D2 lors d’un entretien accordé au quotidien Sud-Ouest.
Ce-dernier a laissé entendre que Bayonne était une ville bien plus agréable que les villes des autres clubs pensionnaires de la Pro D2.
Son discours se veut dédaigneux des autres ville dont notamment Massy, Bourg ou encore Vannes et Aurillac:
“Aujourd’hui, quand j’ai les agents au téléphone, je leur dis qu’il y a quatre choses au Pays Basque qu’ils n’ont pas ailleurs. Un: le plus beau public de Pro D2. Deux: un des trois meilleurs entraîneurs français. Trois : l’une des plus belles régions au monde et quatre, un projet. Si le joueur ne veut pas vivre ça, vous l’envoyez à Bourg, à Massy, à Vannes… L’Aviron, ça s’achète. On doit le vendre. On ne mettait pas ses atouts en avants. Ici, on n’est pas à Aurillac, avec moins dix degrés, où t’es obligé d’annuler les matchs. Avec tout le respect que j’ai pour eux. Ici, tu vas te promener avec ta femme en bord de mer, tu vis des bons moments…”
Ce discours n’a vraiment pas plu à l’ancien troisième ligne du XV de France: Olivier Magne.
Ce lundi, le président Bayonnais a répondu. Il explique s’excuser s’il a blessé des personnes:
“Je suis un jeune Président. Entendez par là que ça fait moins d’un an que j’ai le bonheur de présider le directoire de l’Aviron Bayonnais. De plus ceux qui me connaissent savent que plus que la langue de bois, je suis un adepte du « parler vrai ».
Et voilà que sur les réseaux sociaux, on me soupçonne de suffisance, de mépris envers des clubs amis de ProD2 au motif que je me suis fait le relais dans une interview des incontestables avantages de notre magnifique territoire et de son emblématique club de rugby : l’Aviron Bayonnais.
Je veux aujourd’hui très solennellement rappeler qu’à aucun moment je n’ai pensé blesser qui que ce soit en me faisant l’écho de données climatologiques. Pas plus qu’on ne peut considérer comme de la suffisance le fait d’aimer mon territoire, sa culture, sa géographie et sa gastronomie. Ce que d’aucuns qualifient d’un certain savoir-vivre.
Si j’ai blessé des personnes sans arrières pensées, j’en suis navré et c’est bien humblement que je leur présente mes excuses. Si certains utilisent mes propos et leur donnent un sens qu’ils n’avaient pas et n’auraient jamais dû avoir, alors je les laisse à leurs opérations et je retourne à mon objectif. Travailler pour redonner tout son lustre à notre club. L’Aviron Bayonnais Rugby Pro.”