Comme révélé ce lundi, la responsabilité du club de Clermont a été engagée dans l’affaire des commotions l’ancien troisième ligne de l’ASM: Jamie Cudmore.
Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, l’ex-joueur Auvergnat a expliqué ne pas encore savoir s’il donnera une suite judiciaire à l’affaire:
“Avec tout le boulot que j’ai à Aix depuis le début de saison, je ne me suis pas encore posé pour décider de la suite. Si j’attaque le club, c’est pour qu’il y ait un changement derrière ; pour que les joueurs soient mieux protégés. Le fond de ma pensée, c’est que le test HIA1, ce questionnaire effectué en cours de match, ne devrait même pas exister. S’il y a suspicion de commotion, le joueur doit sortir. C’est une chose pour laquelle j’ai envie de me battre : supprimer le test HIA1. Car c’est une zone grise où les médecins sont soumis à une énorme pression, celle de l’entraîneur, celle du joueur. Je le répète, lors de cette finale, je voulais continuer à jouer. Si on arrive à supprimer ce moment de flottement, en instaurant une règle où sitôt qu’il y a un doute, le joueur sort, ce serait une grande avancée… Que ce soit oui ou non, pas peut-être.”
Il envisage de négocier avec Clermont pour mettre un terme à cette bataille. Le nerf de la guerre reste bien évidemment… l’argent:
“Que Clermont, en guise de réparation, accepte de verser des fonds à ma fondation et qu’on puisse disséminer l’information sur les commotions partout. Si les jeunes sont éduqués, ils vont commencer à poser des questions : « Eh là, je ne dois pas sortir ? Et mon copain, là, pourquoi il reste sur le terrain ?”