De nombreux joueurs des All-Blacks ont vu leur contrat arriver à terme avec la Fédération Néo-Zélandaise en juin dernier.
Mais nombre d’entre eux ont finalement décidé de prolonger leur aventure en Nouvelle-Zélande malgré les grosses offres provenant de clubs Européens.
Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, responsable des contrats de joueurs professionnels en Nouvelle-Zélande, Chris Lendrum s’est exprimé sur le sujet.
Ce-dernier avoue que le rugby Néo-Zélandais a vécu une année très compliquée pour conserver ses principaux joueurs. Extrait:
« On a passé douze mois très difficiles, mais nos équipes ont accompli un super boulot. Si nous n’étions pas parvenus à les garder chez nous, nous aurions été en alerte rouge. Nous nous situons tout en bas de la chaîne alimentaire économique. Du coup, on doit faire des choix drastiques dans nos investissements. »
Pour conserver ses joueurs, la Fédération Néo-Zélandaise a dû faire des concessions. Ainsi, certains joueurs ont été autorisés à effectuer une pige du côté du Japon pour faire une bonne opération financière. D’autres ont obtenu des vacances supplémentaires.
Chris Lendrum explique que la pression est énorme pour les jeunes pépites de 25 ans qui évoluent en Super Rugby. Il tire la sonnette d’alarme. Extrait:
« Notamment pour les joueurs de 25 ans qui évoluent en Super Rugby depuis quatre-cinq saisons. On ne peut pas s’aligner face aux clubs européens pour les garder. C’est une menace pour notre rugby autant que pour le rugby mondial. On a besoin de l’aide de World Rugby sur ce plan. »