Thomas Lombard a officiellement intégré l’équipe dirigeante du Stade-Français Paris en devenant le directeur général du club de la Capitale.
Lors d’un entretien accordé au quotidien régional Le Parisien, ce-dernier a tiré un premier constat et explique pourquoi le Stade-Français est actuellement dernier du Top 14.
Il concède que la situation sportive du club est alarmante. Extrait:
“Il y a une situation sportive qui n’est pas satisfaisante, c’est une évidence. Elle est alarmante, il faut vite réagir. Mais il y a un constat plus rassurant. On a potentiellement une équipe qui est capable d’afficher autre chose.”
Selon lui, il y a un énorme problème de communication dans le club et il souhaite trouver des solutions à ce problème. Extrait:
“Je pense qu’il y a eu des problèmes de connexions, de discours. C’est pour ça que je suis arrivé, pour remettre une connotation rugby, et faire qu’un entraîneur, avec la compétence de Heyneke Meyer, puisse mettre son savoir au service de l’équipe et que les joueurs puissent faire entendre leur voix. On a besoin de joueurs responsables. Prendre ses responsabilités, c’est dire les choses, communiquer, construire ensemble un projet qui va susciter de l’adhésion et mener à la réussite. On a également besoin de montrer du caractère, de la détermination. Quand on met le maillot du Stade Français, on doit se donner à 100 % ce qui n’a pas toujours été le cas cette saison.”
Concernant une éventuelle relégation en Pro D2, Thomas Lombard ne veut pas y penser. Extrait:
“Mon devoir est d’alerter les joueurs sur ce risque et le fait qu’on est en train de jouer avec un club de 130 ans d’existence. Oui, on a une très belle équipe, oui on a une autre ambition mais il y a un classement qui est inacceptable. Il y a un décalage entre ce qu’on prétend être ou ce qu’on veut être et ce qu’on montre. On veut de joueurs qui viennent au Stade Français pour un projet, pas pour un contrat. Peut-être que c’est à nous, à moi de présenter les choses différemment avec un message plus clair. Pendant des années, les gens venaient pour un projet, un club ou un environnement différent à Paris. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours le cas aujourd’hui. On va corriger ça très vite.”