Le président du Stade-Toulousain, Didier Lacroix s’est confié dans les colonnes du quotidien sportif L’équipe pour évoquer la période délicate traversée par le Top 14 en raison du Coronavirus.
Ce-dernier a fait un point sur la situation. Dans un premier temps, il rappelle que les billets achetés par les supporters restent valables pour le report des matches. Extrait:
Si on est sur un report pur et simple, l’ensemble des billets vendus pour les matches qui arrivent, notamment le quart de finale Européen contre l’Ulster, sera toujours valable. On souhaite donc pouvoir rejouer ces matches. Encore une fois, on parle de report à l’heure actuelle, donc d’un décalage dans le temps des événements. S’il y a annulation, les demandes de nos partenaires et de nos abonnés seraient différentes mais on s’intéressera à ces problématiques quand on y verra plus clair.”
Malgré tout, il précise que l’économie du club va être impactée. Extrait:
“Mais même si on y arrive, l’impact économique ne sera pas neutre, on se rend bien compte aujourd’hui que des recettes complémentaires ont déjà disparu avec, par exemple, nos restaurants et nos boutiques qui sont désertés. Les recettes passent à zéro du jour au lendemain. Évidemment que si cette situation dure, ce serait très compliqué…”
Prochainement, les joueurs Toulousains vont être mis au chômage partiel. Extrait:
“Il y a, par exemple, le chômage partiel qui nous permet de faire des premières économies à très court terme. Grosso modo, ça nous permet d’économiser les charges sur les salaires, ce qui n’est pas anodin. D’autres mesures devraient arriver car si les recettes restent à zéro pendant une longue période, le chômage partiel ne suffira pas.”
Lorsque le journaliste lui demande si Toulouse pourrait déposer le bilan dans le pire des cas, Didier Lacroix répond par la négative. Extrait:
“Évidemment que non, à condition que l’État aille au bout des mesures annoncées ces derniers jours. Bien sûr, on aura une situation difficile à gérer, mais, en tant que président, je dois prévoir le pire. Peut-être qu’on pensera à une recapitalisation mais c’est prématuré d’y penser aujourd’hui. Je peux juste vous dire qu’on travaille sur l’ensemble de ces hypothèses.”