Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié dans les colonnes du quotidien Sud-Ouest, ce vendredi, pour évoquer la situation vis-à-vis du Top 14.
Ce-dernier n’a pas manqué de tacler certains présidents du Top 14, sans les citer pour autant.
Il affirme que certains présidents de clubs du Top 14 veulent pourrir le championnat et profiter de la situation pour faire tirer le chômage partiel jusqu’à la fin de la saison.
Il vise bien évidemment certains clubs mal classés qui refusent de reprendre le championnat et comptent bien profiter des aides de l’état. Extrait:
“Il y a deux écoles. Une première avec ceux qui cherchent à tout pourrir, tout de suite, par effet d’aubaine. Parce que sportivement et financièrement, ils s’imaginent qu’ils ne vont pas s’en tirer si mal avec le chômage partiel. C’est malsain et illégal. Malsain vis-à-vis de nos partenaires et nos supporteurs. Et illégal, parce qu’on ne peut pas imaginer que l’État accepte de payer nos joueurs jusqu’à la fin du mois de juin ! C’est très grave. Il y a une deuxième école à laquelle j’appartiens. Ceux qui disent que ce n’est pas nous qui allons décider, mais le gouvernement français et la pandémie. Si, pour des raisons de sûreté et de protection de la population, on ne peut pas rejouer, nous ne le ferons pas : il n’y aura pas de débat de cour d’école. Ce sera fini. En revanche, tant qu’on n’en est pas certain, ne faisons pas de l’opportunisme malsain. Laissons des possibilités de réfléchir à des formules pour finir le championnat.”
Il se dit excessivement déçu de l’attitude de certains. Il précise dans la foulée que Bordeaux-Bègles accepte de jouer un quart de finale contre le 8ème du championnat en guise de phase finale. Extrait:
“Tout le monde reconnaît qu’à partir du moment où on ne jouerait pas tous les matchs, ce serait très compliqué de justifier des relégations de Top 14 à Pro D2. Et en ce qui concerne le haut de tableau – je rappelle notre avance considérable – l’UBB serait d’accord pour
passer par un barrage face au huitième du championnat. Il y a de l’équité sportive à dire qu’on protège les six derniers. Et aussi de l’équité à donner leur chance à Montpellier et à Toulouse dont on peut penser qu’ils se seraient peut-être qualifiés. Les phases finales se jouent sur un match. Là, le premier (l’UBB) et le second (Lyon) accepteraient de se mettre en danger : c’est hyper équitable, personne ne peut rien redire à cela. je suis excessivement déçu de l’attitude de certains qui ont fait des calculs malsains parce qu’ils jugeaient que ce n’était pas forcément la bonne saison pour eux. Qui est visé ? Ils se reconnaîtront.”