L’ailier ou arrière du Castres Olympique, Julien Caminati s’est confié via RMC Sport pour évoquer son confinement en cette période de crise sanitaire.
Ce-dernier a expliqué rester sérieux en prenant soin de son physique et faisant attention à la nutrition.
Cependant, concernant l’entraînement à domicile, il précise en avoir clairement marre. Extrait:
“Je suis relativement sérieux, j’essaie de m’entraîner le matin quand je me lève, de faire un peu de musculation, un peu de cardio. Et après, le reste de la journée, je m’occupe des enfants, on fait des travaux à la maison. Au début du confinement, je m’entraînais matin et après-midi, pour garder le rythme qu’on a avec l’équipe. Mais au bout de deux jours, t’en as plein le c…! Du coup je fais ça le matin et après, j’ai du temps pour la famille. Sur la bouffe, je fais attention tous les jours. Et après pour l’alcool, une petite bière de temps en temps. Parce que ma femme ne boit pas trop alors boire tout seul à la maison, ça fait pochetron…”
S’il est très heureux de pouvoir se retrouver en famille pendant cette période spéciale, il explique également à quel point ses collègues lui manquent. Extrait:
“Au début j’étais content. Tu as moins de tentations, tu dépenses moins d’argent. Tu es à la maison avec ta famille, tu profites un peu. Avec notre rythme de saison, on ne voit pas beaucoup notre famille. Donc c’est bien. Mais en fait le truc qui me manque, c’est les collègues. Parce que depuis tout petit, on passe du temps avec les copains. Et quand tu ne les vois pas… là, j‘avoue, ça commence à me gonfler. Oh pour l’instant avec ma femme, ça va. Mais après, j’ai des phases. Je vais être ronchon un ou deux jours. Et après ça va le faire. Mais si jamais vous voyez que je me suis fait poignarder, c’est que ma femme ne m’aura pas supporté (il rigole).”
Pour conclure, Julien Caminati concède croire de moins en moins à une reprise du championnat. Extrait:
“Plus le confinement dure et moins j’y crois. Parce que même si le confinement est terminé, comment va-t-on être sûr à 100% qu’il n’y a pas encore des gens malades? Ça va être le bordel quand même.”
