L’ancien trois-quarts centre de Clermont, Aurélien Rougerie s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce vendredi pour évoquer sa carrière sportive et sa retraite.
Lorsque le journaliste lui demande s’il a été tenté de tenter une aventure à l’étranger, Aurélien Rougerie répond franchement.
Il concède notamment avoir été tout proche d’accepter une proposition venue tout droit du Japon. Mais le tremblement de terre qui avait secoué le pays et l’incident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima l’ont incité à rester en France.
Pourtant, il indique que l’offre financière était incroyable. Extrait:
“J’aurais pu pourtant mais c’est vrai par défaut. Une année, j’y ai pas mal réfléchi, le club n’allait vraiment pas bien et j’avais reçu une proposition mais bon… Et à la fin de ma carrière, j’ai été à deux doigts de partir au Japon. Pas pour le défi sportif, on ne va pas se mentir. Pour l’expérience culturelle, oui un peu. Très clairement pour l’argent. On me proposait une somme que je n’imaginais pas. Mais il y a eu un tremblement de terre dans ce pays, et l’incident de la centrale nucléaire de Fukushima m’a fait infléchir ma position. J’ai préféré avoir des enfants en bonne santé et être un peu moins riche. Pourtant, j’aurai eu les poches bien remplies. Mais je ne regrette absolument pas mon choix.”
Par ailleurs, Aurélien Rougerie affirme qu’il n’aurait pas vraiment pu jouer ailleurs qu’à Clermont en Top 14, sauf par défaut si l’ASM avait été rétrogradé en Pro D2. Extrait:
“Jouer ailleurs ? Ce n’est pas beau de dire cela, mais cela aurait été un choix par défaut dans ma carrière. Il y a une année, Clermont était à deux doigts de descendre en Pro D2. Nous avions joué les play-down. J’avais donc dû me résoudre à écouter les propositions venues d’ailleurs ; parce que si je voulais continuer à postuler pour le XV de France, il me fallait jouer dans un club de Top 14… Sur le terrain, je me suis bien battu pour que l’ASM sauve sa tête, et donc la mienne. L’histoire s’est bien finie !”