C’en est trop pour le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti, qui craint que le gouvernement instaure un huis clos pour les manifestations sportives, en Gironde, en raison de l’aggravation de la crise sanitaire.
C’est le Premier Ministre Jean Castex qui a récemment annoncé que des huis clos pourraient être prononcés dans des régions où la circulation du virus devenait trop élevée. Et justement, la Gironde fait partie des régions concernées.
Interrogé via Rugbyrama, Laurent Marti annonce clairement que si les huis clos étaient prononcés, alors l’Union Bordeaux-Bègles allait mourir. Extrait:
“Il faut comprendre une chose : avec 5000 spectateurs, on peut limiter la casse. Les partenaires représentent un poste vital pour nous, c’est même le poste le plus important. Mais est très rare pour un club de compter plus de 5000 partenaires qui assistent au match. Avec une jauge à 5000, nous pouvons espérer avoir 3000 spectateurs abonnés, et 2000 partenaires. En faisant, ça, un club peut peut-être s’en sortir en sachant qu’il est aidé par ailleurs. Mais si on prononce un huis-clos, alors là c’est la catastrophe. Nous n’avons plus de revenus, plus rien et là c’est la mort d’un club.”
Par ailleurs, Laurent Marti remet en cause les mesures gouvernementales pour lutter contre le Coronavirus. Il se demande notamment s’il est sérieux d’empêcher toute une société de vivre pour un virus qui est surtout grave pour les personnes âgées. Extrait:
“La question centrale, c’est peut-on jouer au rugby ? Et doit on paralyser toute une société à cause d’un virus qui est surtout dangereux pour nos aînés et pour des gens qui ont des pathologies particulières. Ces gens-là, il faut s’en occuper soigneusement bien sûr avec diverses mesures, d’assistance par exemple. Mais est ce qu’on doit, au nom de ça, empêcher toute une société de vivre ?”