Le président de la Ligue Nationale de Rugby, Paul Goze s’est confié à l’AFP, ce mercredi, pour évoquer la reprise du Top 14 et la crise sanitaire.
Ce-dernier s’est dit très mobilisé et déterminé à tout faire pour que la saison puisse débuter.
Cependant, il concède également être quelque peu inquiet face à cette crise sanitaire. Extrait:
“On est extrêmement mobilisés et déterminés à tout faire pour que les matches puissent recommencer mais aussi inquiets devant la crise sanitaire. On sait que cette saison ne sera pas tout à fait comme les précédentes. Il y a un fort désir de reprendre après six mois sans rugby. On est très concentrés sur l’ensemble des mesures à prendre pour que les matches puissent se dérouler dans les meilleures conditions possibles, dans la sécurité des joueurs et du public.”
Par ailleurs, le patron de la LNR indique que sa priorité absolue est que le championnat puisse reprendre ses droits. Il indique aussi ne pas vouloir sanctionner les équipes qui seront contaminées par le Coronavirus. Extrait:
“Notre idée principale, c’est que les matches se jouent. A ce stade, il n’y a pas lieu d’annuler des matches, de prendre des décisions irréversibles. On part du principe que les matches vont pouvoir se jouer. Il n’y a pas lieu de sanctionner une équipe qui ne pourrait pas jouer à cause de joueurs contaminés. Faire perdre le match à une équipe dans ce cas, ce serait admettre qu’elle est fautive. Si au bout d’un mois, on devait s’apercevoir que les reports s’accumulent et qu’il y a un embouteillage dans le championnat, à ce moment-là, on prendra une décision peut-être plus contraignante. Mais ce n’est pas d’actualité.”
C’est seulement une fois qu’il n’y aura plus de solution qu’il faudra alors envisager des défaites sur tapis vert, ou des matches nuls. Extrait:
“Lorsque les matches ne peuvent pas se jouer, il faut trouver des solutions. Si on n’est plus dans le report, il faudra regarder du côté du règlement : ça va du match nul, comme au Mondial au Japon, à un match perdu… C’est un dispositif que nous devons étudier mais qui est prématuré aujourd’hui. Il faudrait qu’une succession de reports «embolise» notre championnat.”