Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est exprimé dans les colonnes du journal Sud-Ouest suite à l’officialisation du report du match contre le Stade-Français Paris.
Ce-dernier s’est montré un brin agacé au moment d’évoquer le sujet.
Il l’affirme : ce report arrange le Stade-Français et dérange l’UBB. Extrait:
« Depuis la fin de la semaine dernière, on disait que ce match serait reporté. Pour une simple et bonne raison, si vous me permettez de faire un peu d’humour : on savait que le parapluie était un objet très à la mode en France cette année. Je savais qu’à partir du moment où on évoquerait l’intégrité physique des joueurs, les parapluies allaient s’ouvrir de partout ! C’est une décision qui arrange le Stade Français et qui nous dérange. »
S’il comprend que les joueurs parisiens n’ont pas pu se préparer comme ils l’ont souhaité, en revanche, il rappelle que les joueurs se préparent depuis le mois de juin et auraient donc pu participer à la rencontre. Extrait:
« On veut bien reconnaître qu’en termes de rugby, ils n’ont pas pu se préparer comme ils l’ont souhaité. On a fait un peu de résistance parce que la raison médicale invoquée est fausse. Ce ne sont donc pas des raisons médicales, mais des raisons qui sont liées au fait qu’ils n’ont pas pu – en tout cas pour les joueurs en première ligne – avoir la préparation physique et rugbystique idéale. Ce que nous comprenons, même si je rappelle que ces joueurs-là, comme tous les autres, s’entraînent de manière intensive depuis début juin : ils ne sont pas juste en train de reprendre. »
Pour conclure, Laurent Marti précise que le calendrier de l’Union Bordeaux-Bègles est déjà extrêmement chargé et ce report de match ne va vraiment rien arranger. Extrait:
« On joue les phases finales de Challenge Cup ce qui correspond, je l’espère, à trois matches. Et on jouera derrière la Champions Cup : l’UBB est donc l’un des rares clubs à n’avoir plus que deux dates disponibles pour le reste de la saison. À un moment donné, il va bien falloir qu’on se repose aussi. En nous imposant ce report, on va donc nous obliger à faire sauter les week-ends de repos – mais on s’y opposera certainement – soit à jouer en semaine. »