La raison ? Un énorme cluster épidémique au sein de leur groupe.
En effet, jusqu’à 30 joueurs ont été contaminés par le virus ces-dernières semaines, obligeant le Comité à annuler tous les matches des Fidjiens.
Mais bonne nouvelle : la situation va beaucoup mieux et plus aucun joueur n’est contaminé. Les Fidji vont pouvoir disputer leur premier et dernier match contre la Géorgie, ce week-end.
Interrogé dans les colonnes du journal L’équipe, le sélectionneur des Fidji, Vern Cotter a évoqué ce terrible épisode et indique comment tout a commencé. Extrait:
“C’était une embuscade ! On s’est réunis à Limoges fin octobre, en trois temps. On aurait dû avoir des chambres individuelles, mais finalement elles étaient partagées par deux joueurs et on partageait le resto avec les clients ! Heureusement, si on peut dire, le reconfinement nous a aidés et on a réglé ça avec l’hôtel. Mais ensuite, on a dû laisser repartir des joueurs jouer avec leurs clubs de Top 14 pour la journée du 31 octobre. La règle 9 ne nous permettait pas de les garder. Donc il y avait trop de va-et-vient dans notre bulle… Surtout, le dimanche avant notre match contre la France, on a dû se déplacer en car de Limoges à Saint-Étienne. Trois jours avant ce trajet, on avait tous été testés négatifs…”
Il ne manque pas de recadrer ceux qui estiment qu’il est à l’origine de la contamination de son groupe. Il précise avoir contracté le Coronavirus en février et non pas en novembre. Extrait:
“J’ai eu le Coronavirus en février. Ceux qui ont prétendu que je l’avais eu en novembre sont de mauvaises langues ou des gens mal informés ! Là, j’ai été testé faux positif, à ce que m’a expliqué un virologue, à qui j’ai raconté les symptômes que j’ai connus l’hiver dernier.”
Pour conclure, Vern Cotter défend ses joueurs et indique qu’ils n’ont pas eu d’écart de conduite comme cela a été écrit dans la presse. Extrait:
“Je n’ai assisté à rien de tel. C’était certes compliqué, au début, de leur demander de rester dans leur chambre. Mais ce n’est pas leur comportement qui a causé le foyer, c’est le trajet en car ! Un car, c’est le pire endroit, jamais aéré, jamais vraiment nettoyé. Deux jours après, un premier cas réapparaissait.”