Les hommes de Mohed Altrad n’arrivent pas à lancer leur saison. Pire encore, ils flirtent avec la zone rouge et pourraient se retrouver dans la zone de relégation.
Et la dernière prestation du MHR réalisée contre La Rochelle le week-end dernier est encore plus inquiétante. Incapables de prendre le dessus face à une formation réduite à 14 pendant plus de 60 minutes de jeu, les Montpelliérains ne sont pas passés loin de la faute professionnelle.
Interrogé via Midi Libre, le talonneur du MHR, Guilhem Guirado n’a pas mâché ses mots suite à cette rencontre perdue contre le Stade Rochelais. Extrait:
“Tout le monde était très déçu surtout après des fêtes de Noël tronquées par la situation sanitaire. Quand vous prétendez vouloir être les meilleurs et faire le match qu’on a fait à La Rochelle, on est forcément touché dans notre amour-propre. Tant mieux si ça peut nous permettre de se resserrer autour du collectif. Il me tarde samedi.”
Désormais, il se concentre sur la réception du Stade-Toulousain programmée ce samedi au GGL Stadium. Extrait:
“J’ai confiance dans le groupe. Même si c’est parsemé, on peut faire de très belles choses, il faut maintenant le faire pendant 80 minutes. J’espère qu’on va répondre collectivement à ce jeu rodé. Il faut les empêcher de jouer dans leur style qui leur va si bien. Je pense qu’on est prêt et on est obligé d’être prêt. Il ne faut pas se sentir largué, ni arrivé.”
De son côté, le manager Xavier Garbajosa évoque un dégueulis. Il avoue ne pas bien dormir en ce moment. Extrait:
“C’est simple. On s’est menti. Comment envoyer par la fenêtre l’image donnée pendant quatre semaines en proposant un dégueulis de la sorte. J’ai pour habitude d’être le plus résilient possible. Il faut courber l’échine, prendre des tartes et s’en servir pour devenir meilleur. La période est délicate. Franchement, je ne dors pas bien. Mais peut-être qu’il faut qu’on passe par là pour se construire une âme, une identité, une culture.”
Par ailleurs, Xavier Garbajosa indique être en partie responsable de cet échec général. Extrait:
“Pardonnez-moi l’expression, mais la période de merde qu’on vit, il faut qu’elle nous rende plus fort. Je vous le dis très franchement, je suis en partie responsable de ce qu’il se passe. Il faut qu’on se remette tous en question rapidement tous ensemble, tous les jours pour savoir vers quoi on veut aller. On est dans la tempête. Il y a deux solutions : soit on se jette du bateau et on s’arrête au premier port, soit on brave la tempête et la réussite n’en sera que plus belle. Peut-être qu’il faut en passer par là.”