Selon lui, le Stade Rochelais s’est montré trop prévisible dans son jeu lors de cette rencontre, avec un jeu notamment axé sur les deux franchisseurs : Will Skelton et Levani Botia. Extrait:
“Dans ses moments forts, le Stade Rochelais a été trop prévisible. Le premier lancement de jeu, c’est Skelton au milieu pour pénétrer. C’était tellement évident… Et en plus, il perd le ballon. Puis il y a ces quatre mêlées (15e-20e) autour desquelles tout le monde attendait la percussion de Botia. La Rochelle n’était pas friand de possession, mais Botia-Skelton, Skelton-Botia, c’était beaucoup trop attendu pour fonctionner.”
Il l’affirme : c’est La Rochelle qui a pourtant amené le Stade-Toulousain dans ce jeu de contact. Extrait:
“C’est le Stade Rochelais qui a annoncé ses combats, et l’endroit où il voulait qu’ils se déroulent. Il a dit aux Toulousains : “Vous devrez répondre ici, et ne jouer que là !” et ils ont été obligés de respecter cet affrontement, ce qui leur a été très difficile. Ils ne pouvaient pas s’échapper de ces rendez-vous sinon s’en était fini d’eux. C’est le Stade Rochelais qui a décidé que cette finale se disputerait à mains nues et au sabre…”
Pour conclure, Jean-Pierre Elissalde explique regretter les échecs de l’ouvreur Néo-Zélandais Ihaia West face aux perches contrairement au Toulousain Romain Ntamack qui a effectué un 100%. Extrait:
“Ça fait partie des aléas d’un match, bien évidemment… Mais ils ne devraient pas arriver. Romain Ntamack a été à la hauteur du défi proposé. Il n’a jamais eu de solution dans le jeu à la main mais face aux poteaux, homme seul, il a été le match-winner. Il a réussi à passer ses buts de pénalité et la transformation qui s’offrait à lui. C’est ça, être un champion !