L’ouvreur du Castres Olympique, Benjamin Urdapilleta s’est confié sur Rugbyrama au sujet de la saison des Tarnais.
Ce-dernier est notamment revenu sur les frissons qu’il a ressenti lorsque le CO a défendu sa ligne d’en-but lors des nombreux assauts Clermontois, le week-end dernier à Pierre-Fabre.
Le joueur Argentin l’affirme : à Castres, les joueurs défendent leur territoire, quelque chose que l’on ne voit pas forcément ailleurs, selon lui. Extrait:
“J’ai dit que j’avais envie de pleurer après la séquence défensive que nous avions faite contre Clermont, le week-end dernier. C’était peut-être un peu trop car quand je suis revenu à l’entrainement cette semaine, mes coéquipiers m’ont chambré. Ils ont mis l’interview sur les ordinateurs de partout (rire). A chaque fois ils faisaient semblant de pleurer à côté de moi (rire).
Mais ça donne les frissons de voir les copains se battre pour que l’autre équipe ne marque pas. C’est incroyable de voir tes copains défendre, mettre leur corps pour défendre la ligne d’en-but. Ca me rend fier et ça me donne des frissons. J’aime jouer dans un club comme ça. On a cette mentalité à Castres. Pareil à Oyonnax, on défendait notre territoire. On ne le voit pas trop dans les autres équipes. Ici, à Castres, on donne tout. Des fois, ça passe car on fait de mauvais matches comme tout le monde, mais on essaye de tout donner. Ca montre l’état d’esprit d’une équipe.”
